AOC Coteaux du Lyonnais | L’appellation

Au cœur de l’histoire…depuis l’époque gallo-romaine

| 45 av JC | premières mentions de la culture de la vigne dans la région lyonnaise

Les Coteaux du Lyonnais portent les premières empreintes d’une culture de la vigne en 45 avant JC. En 2008, la découverte d’une villa viticole gallo-romaine à Saint-Laurent d’Agny a conforté les vignerons dans leur légitimité et celle de leur terroir.

| Moyen-Age | les congrégations religieuses commencent à cultiver la vigne et le cépage « vitis vinifera », apporté pendant les croisades par l’abbé Gausmar, prieur de Savigny | 1789 | les Coteaux du Lyonnais deviennent la principale région viticole du département

Outre la révolution, c’est la révolte des Voraces à Lyon, dans les années 1840, qui reste gravée dans les mémoires. Ce soulèvement des Canuts commença dans un cabaret sur les pentes de la Croix-Rousse, où le traditionnel pot d’un litre est ramené à un contenu de 46 cl.

| 1880 | après le phylloxera, le vignoble des Coteaux du Lyonnais est replanté en cépage Gamay, l’actuel cépage de production | 1938 | la distinction est faite entre le Beaujolais et le Lyonnais grâce à Monsieur Nicolas, le Conseiller Général et Maire de Saint Pierre la Palud | 1952 | six cantons du Lyonnais reçoivent l’appellation VDQS (Vin De Qualité Supérieure)

Ces vins portent la marque « Fédération des syndicats des vins du Lyonnais ». Les viticulteurs regrettent cependant que le mot « Coteaux », plus représentatif de leur terroir, ne figure pas dans cet intitulé. Grâce à Edgar Pisani, ministre de l’Agriculture à l’époque, ils obtiendront satisfaction. Un nouveau décret donne alors naissance à la dénomination Coteaux du Lyonnais.

| 1956 | création de la cave coopérative de Sain Bel sous l’impulsion de Gustave Levrat, Conseiller Général du canton | 1960 | la production diminue de moitié pour atteindre 7 000 hectolitres | 1984 | obtention de l’AOC Coteaux du Lyonnais après 12 ans de démarches et création de sa confrérie

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Au cœur de l’histoire…depuis l’époque gallo-romaine

Les Coteaux du Lyonnais portent les premières empreintes d’une culture de la vigne en 45 avant JC. En 2008, la découverte d’une villa viticole gallo-romaine à Saint-Laurent d’Agny a conforté les vignerons dans leur légitimité et celle de leur terroir.

Outre la révolution, c’est la révolte des Voraces à Lyon, dans les années 1840, qui reste gravée dans les mémoires. Ce soulèvement des Canuts commença dans un cabaret sur les pentes de la Croix-Rousse, où le traditionnel pot d’un litre est ramené à un contenu de 46 cl.